Ne spécialisons pas les enfants !
S'il est bien une question qui divise la communauté des pédagogues, c'est celle de savoir s'il convient de spécialiser les enfants très tôt ou au contraire de leur offrir un environnement diversifié basé sur une multiplicité de situations et d'expériences motrices qui – espère-t-on – leur permettra le moment venu, de devenir de bons spécialistes dans un sport.
Une équipe danoise a récemment éclairé le débat en étudiant la carrière de près de 250 sportifs élite (ou proches) impliqués dans des sports mesurés en centimères, grammes ou secondes. Les chercheurs ont analysé des critères aussi importants que le nombre d'heures accumulées à chaque étape de la carrière, l'implication dans d'autres sports, l'évolution de la carrière. Ils ont ensuite relié ces critères à la réussite sportive. Ce qu'ils ont vu va rassurer plus d'un pédagogue.
Résultats
Une équipe danoise a récemment éclairé le débat en étudiant la carrière de près de 250 sportifs élite (ou proches) impliqués dans des sports mesurés en centimères, grammes ou secondes. Les chercheurs ont analysé des critères aussi importants que le nombre d'heures accumulées à chaque étape de la carrière, l'implication dans d'autres sports, l'évolution de la carrière. Ils ont ensuite relié ces critères à la réussite sportive. Ce qu'ils ont vu va rassurer plus d'un pédagogue.
Résultats
Les résultats révèlent clairement que les athlètes d'élite se sont spécialisés tardivement et se sont moins entraînés dans l'enfance. En fin d'adolescence, ils ont en revanche intensifié leur entraînement de manière plus marquée que ceux qui n'ont pas atteint le même niveau sportif. L'investissement dans d'autres sports n'était pas relié à la réussite.
Référence
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